Pourquoi ce roman ?

Le Choix de Bilal, publié aux éditions de l’Astre Bleu, est né de l’envie d’écrire sur la cité. Celle qui dérange.

Celle qui dans l’imaginaire collectif, parfois aussi dans la réalité, jette des pierres aux policiers et met le feu au mobilier urbain. Celle qui couve les trafics et la violence pour mieux en vivre. Celle qui rend le quotidien de ses habitants injuste et amer.

Parce que cette cité est aussi le nid de destins individuels et de projets insensés, le refuge de gamins qui grandissent, de couples qui se forment et se séparent ou d’amitiés qui se nouent pour la vie. 

Ce roman est une invitation à pénétrer au sein de la cité, en suivant le parcours de Bilal, charmant braqueur, confronté à des choix inattendus.

Mais ce livre est bien plus que cela. La cité attire vers elle des regards multiples et, malgré son isolement, elle est contrainte de tisser des liens avec l’extérieur. Il arrive même que la police et la justice s’y intéressent de près, surtout lorsqu’un braquage vient d’y être commis. Comment les autorités peuvent-elles intervenir dans ce monde singulier, doté de ses propres lois ? 

Ce roman propose, le temps  d’une lecture, de faire le lien entre deux réalités inconciliables et pourtant si proches, celle des délinquants et celle de la  police. Pour qu’une fois le livre refermé, demeure en chacun de nous, la conviction que l’histoire singulière, en effaçant clichés et préjugés, révèle une humanité riche et nuancée.

A quelques semaines de la publication !

A paraître Le choix de Bilal, éd. L’Astre Bleu

Dernière ligne droite pour Le choix de Bilal…  Alors que je pensais le travail terminé, c’est encore un temps de choix et d’action. Je découvre qu’après l’écriture, il y a la confection du livre.

Cette nouvelle étape est une vraie aventure, faite de fabuleuses  rencontres, avec l’éditeur, avec des auteurs, des lecteurs  et les libraires. Il est encore temps de saisir les derniers conseils, de supprimer un détail, de rajouter une précision, de traquer les dernières coquilles, de choisir le résumé parfait et LA photo pour la 4ème de couverture.

Pour ça, j’ai eu la chance de croiser Charles qui a su me faire prendre la pose et déclencher l’appareil aux meilleurs moments. Riche expérience grâce à laquelle j’ai compris combien poser est exténuant ! L’énergie des premiers sourires et l’entrain dans la recherche de l’attitude sensée figurer l’écrivain que je suis devenue ont eu tendance à se dissoudre dans la fatigue et les fou-rires ! Heureusement, l’œil de Charles et son professionnalisme exigeant n’ont pas faibli et nous avons réussi à obtenir l’image idéale !

Restait encore à dénicher l’illustration pour la couverture. Celle qui reflète ce que j’ai en tête, tout en étant esthétique,  qui parle au lecteur, lui donne envie de retourner le livre pour se plonger dans le résumé. Alors que je déteste passer du temps devant l’écran de l’ordinateur quand ce n’est pas pour écrire, j’ai parcouru avec avidité les banques d’images… sans rien trouver.

Alors que j’avais la solution sous les yeux (en réalité, à peine plus loin) : Marion avait tout pour faire ça ! La sensibilité, la patience et la créativité. Elle a accepté de dessiner pour moi, a su comprendre ce qui me touchait, m’a soumis plusieurs propositions et a retravaillé encore jusqu’à ce que l’image nous convienne à toutes les deux.

J’étais loin d’imaginer les formidables moments de partage qui naitraient de ce roman. Merci à tous ceux qui m’accompagnent dans cette aventure !